Pour moi arrivée à 19h30 au SDF (avec mes collègues de circonstances et mon doudou), j'arrive au bloc B je me pose et la première partie est déjà commencé depuis un moment (c’est quoi ces horaires non respectées nanméo)...Je me dis zut pas le temps d'aller chercher un tee shirt...4 petites chansons de Kaiser Chiefs (bien en verves les garçons) et au revoir, dommage c’était bien sympa...
Une première Ola peine à partir puis fait plusieurs tours de stade avant de s'éteindre...Le stade siffle, hurle, gronde… et tente désespérément de refaire partie la chose. Peine perdue.. Pour faire passer le temps, c’est opération réglage d’appareil photo, recherches des fameux fluos (qu’on est censés tous craquer en même temps au moment du rappel), casse croute sandwich, chips (quoi un vrai festin de concert non ?) et papotage à droite à gauche.
Arrive l'intro, mes yeux s’écarquillent, mon pouls s’accélère..Je vois rentrer Larry à la batterie, puis Adam et The Edge et enfin.. Master Bono. Et la ça commence, aux premier sons de Breathe le stade s'enflamme, prend enfin vie. Une belle entrée en matière (No line on the horizon, Get on your boots.. yeahhhh yeahhh yeahhh)... quoi qu’un peu trop « sérieuse » à mon gout. Le groupe balbutie ses 1eres chanson, début de tournée oblige.
Magnificent...le titre à lui seul est évocateur, un 1er vrombissement énorme du SDF pour un moment très énergique. Bono prend enfin possession de la fameuse scène à 360°.
Arrive Beautiful day qui fait l'effet d'une bombe dans ma tête, j'avais presque oublié à quel point en live elle est prenante. Bon le coup de l'enregistrement de la station orbitale sympa mais franchement, une chanson à la place ça l'aurait quand même bien fait (New year’s day par exemple..).
Puis I still haven't found qui reprise par tout le public m'a "mis les poils" comme aurait dis l’autre. Vraiment très contente qu'ils l'aient faite celle là. 1ere étape de la chorale made in Stade de France.
S’enchaine un Desire mi acoustique mi électrique détonnant qui se termine par le petit hommage MJ et le clin d’œil du groupe à travers Billie Jean et Don’t stop till you get enough (Bono nous tente un moonwalk, bon ok c’est pas sa cam on le voit vite).
In a little while qui laisse un SDF assez perplexe et assez silencieux, la voix de Bono résonne de tout côté.
Puis on arrive gentiment à Unknown caller, cette chanson est vraiment faite pour le live, dans les tribunes, je n'ai pas eu l'impression que les gens suivaient vraiment, mais pour les connaisseurs c’était simplement un petit bonheur rare et précieux. L’enchainement avec Unforgettable Fire est vraiment bien sympa. La nuit tombe peu à peu, et la magie de « the claw » commence à opérer. Débute alors un tout autre concert.
Un duo détonnant met une 1 ere fois le feu au stade : Vertigo et City of Blinding light (mon dieu quel bonheur absolu !!)
L’enchainement est vraiment très bien, pas le temps de respirer, c'était "au poil" (encore une fois). Des jeux de lumières hallucinants s’emparent de la scène.
Un remix disco, pop, techtonique ahurissant pour redécorer « Crazy tonight » avec gout (la version album est avouons le un peu lisse). Mais alors là wowwwwwwwwwww !! quelle claque.
Le stade se pare de vert… une parenthèse Irlandaise s’ouvre avec l’hymne, que dis je le cultissime et mystique Sunday Bloody Sunday. Le chorale de 94 000 voix est en marche, le stade tremble et hurle de bonheur. (Ok la aussi ca fout les poils avouons). L’enchainement direct avec In the name of love est hystérique.
Walk On (très très très joli moment, intense et rare) pour arriver à Where the streets have no name, un des moments les plus mémorable des concert de U2 (j'ai du perdre une corde vocale au passage), du bonheur, du bonheur et encore du bonheur …Le stade est rouge passion…et la chorale toujours au top (impressionnant vraiment).
La fin est proche… impossible de s’arrêter sans un mystique One. Bono demande à éteindre les lumières de la scène et à tout le monde d'allumer les portables...De là ou j'étais c'était grandiose, un mélange de lumières blanches et rouges (surtout en fosse le rouge), finalement les fluos sur One (presque tout le monde les avaient allumées sur celle là il me semble) ça avait de la gueule...Une sublime version live encore une fois, on a veau l'avoir entendue pendant toutes les tournées, je ne m'en lasserai jamais je crois ! Et cette chorale … indescriptible sur ce morceau. Je l’avoue, la petite larme à fait son apparition à ce moment là, c’était quasi inévitable.
Puis un Ultra violet très coloré, très bonne version live qui fait très plaisir voir.
With or without you ..Complètement impossible pour moi de vous décrire ce qu’il s’est passé dans le SDF à ce moment là. Un moment hors du temps… où les voix à l’unisson couvrent sans peine celle de Bono. Le cœur du SDF bât au rythme de la basse de Adam Clayton.
Après ça j'ai trouvé Moment of surrender presque rapide (pourtant dieu qu’elle est belle en live), peut être à cause de la pluie qui a fait accélérer les choses, peut être parce que j'aurais aimé que ça dure encore des heures, peut être parce que je savais que cette chanson signait la fin de mon rêve éveillé...
Le stade se rallume… après 10 ans d’attente je me rends compte à ce moment là de ce que je viens de vivre.
Fan ou pas, ce groupe a une aura..
Fan ou pas, le spectacle de la Claw est hypnotique..
Fan ou pas, U2 en live, c’est du pur son, et 2h30 de show …
Je suis à ce moment là dans un monde parallèle, presque fantomatique, où je comprends que je viens de réaliser surement un de mes plus vieux rêves. Je sors du stade, je ne vois et je n’entends plus personne, ce moment m’appartiendra à jamais.
Je suis si heureuse de l’avoir partagé avec mon chéri, même si malheureusement il n’est pas tout à fait dans mon état d’esprit U2esque.
I belong to You, and you belong to Me too.. You make my Life complete, You make me feel so sweet..