R.E.M. se sépare
Sans eux, il n'y aurait pas eu Nirvana, Radiohead, écrit un lecteur sur le site du Guardian. Après 31 ans d'existence et 15 albums, le groupe de rock américain R.E.M. annonce sa séparation. "Nous avons décidé de dissoudre le groupe", déclare R.E.M. dans un message à ses "fans et amis" publié sur le site officiel du groupe. "Nous partons avec un immense sentiment de gratitude, d'accomplissement et d'étonnement face à tout ce que nous avons accompli. A tous ceux qui ont un jour été touchés par notre musique, merci de nous avoir écoutés", ajoute le groupe. R.E.M., fondé en 1979 dans l'Etat de Georgie avait publié son premier titre, Radio Free Europe, en 1981, avant de signer quinze albums, parmi lesquels Murmur, Reckoning, Document, Out of Time et Automatic For the People.
Quatuor à l'origine, devenu trio après le départ du batteur Bill Berry en 1997, R.E.M. était composé de Michael Stipe (chant), Peter Buck (guitares) et Mike Mills (basse). "Un homme avisé a déclaré un jour : 'e talent, quand on est à une soirée, c'est de savoir quand partir'. Nous avons construit ensemble quelque chose d'extraordinaire. Nous l'avons fait. Et maintenant, nous allons le laisser", écrit Michael Stipe sur le site du groupe. "J'espère que nos fans se rendent compte que cela n'a pas été une décision facile. Mais tout a une fin et nous voulions le faire comme il faut, à notre manière", ajoute-t-il, avant de conclure: "Cela a été extraordinaire".
La séparation du groupe n'est le résultat d'aucun désaccord, souligne pour sa part Mike Mills, toujours sur le site du groupe. "Il n'y a aucun désaccord, aucune brouille, aucun avocat en embuscade. Nous avons pris cette décision ensemble, amicalement et dans l'intérêt de chacun. Nous pensions que c'était le bon moment", écrit-il.
Groupe culte du rock indépendant dans les années 1980, R.E.M. est devenu dans les années 1990 l'un des groupes les plus populaires de la scène musicale mondiale, à l'égal de U2.
Leur premier album Murmur (1983), qui appartenait encore à la scène américaine underground, avait été encensé par la critique, le magazine Rolling Stone le désignant comme le meilleur album de l'année, devant Thriller de Michael Jackson ou Synchronicity de Police. Mais c'est avec les albums Green (1988), Out of time (1991) et Automatic for the People (1992) que le groupe atteint la gloire mondiale, avec des titres tels que "Losing My Religion", "Drive", "Man on the Moon" et "Everybody Hurts".
Leurs albums suivants ne rencontreront pas le même succès mais la popularité du groupe est telle que Warner renouvelle en 1996 leur contrat pour la somme, alors astronomique, de 80 millions de dollars.
En 1997, le batteur Bill Berry quitte le groupe, qui continuera sans lui, en infléchissant pour un temps sa ligne musicale vers des sonorités plus électroniques et moins mélodiques que celles qui avaient fait son succès. R.E.M. a publié son dernier album studio, Collapse into now, en mars dernier.
A l'instar de Bono de U2, les membres de R.E.M. et plus particulièrement son leader Michael Stipe, ont milité pour de nombreuses causes humanitaires et se sont invités dans le débat politique, en soutenant notamment le démocrate John Kerry lors de la campagne présidentielle américaine en 2004. Le groupe avait également milité pour la fermeture de la prison de Guantanamo ou contre l'exécution de Troy Davis.
Source :
www.lemonde.fr/culture/article/2011/09/2...re_1575708_3246.html
Dommage, j'avais bien aimé leurs deux derniers albums, ils avaient retrouvé beaucoup d'inspiration après une période "creuse"....Vus à Werchter il y a 3 ans. Forcément trop tard, c'était un peu mou.
Restent des titres comme "The one I love", "Loosing my religion", "Shinny happy people" ou "Everybody hurts" qui n'ont pas fini de passer en radio pour le bonheur de nos ch'tites oreilles :-)