Merci, je fonce !

De mon côté, voici la galerie de mes photos de la soirée. Désolé, elles ne sont pas toutes excellentes et il n'y en a pas beaucoup, mais pour une fois, j'ai préservé mon index pour en profiter un ma-xi-mum.

photos sur Picasa

Sleepless boy écrit:

Arkantalis écrit: Fred en transe, Béné en délire, et Lobna euh... ailleurs !!! :P
www.lennykravitzonline.fr/img/forum/JT_TF1_b.jpg

elle regardait sans doute Harold… ;-)

c'est excactement ça..... hihiiiiiii :love:

elles sont super les photos ! merci beaucoup surtout pour celles de l'after show puisque j'en ai pris juste une avec harold a ce moment là

Merci à tous et à toutes de mettre vos photos et vidéos dans la SUGAR BOX

bonsoir Soleare, mais les tiennes des trois concerts sont bien mieux…
Je suis curieux de découvrir celles des filles… Oh hé, les filles ? ;-)

Sleepless boy écrit: bonsoir Soleare, mais les tiennes des trois concerts sont bien mieux…
Je suis curieux de découvrir celles des filles… Oh hé, les filles ? ;-)

mode HS on / honnetement j'ai déja fait mieux en matière de photos de concert je suis pas particulierement satisfaite de celles la mais bon je suis peut etre aussi un peu trop exigeante avec mon compact maintenant que j'ai un reflex

retour au sujet / c'est vrai ca les filles photos ?

C'est pas tout d'avoir 100 000 volts… maintenant, fô carburer et retrouver les cordons du PC - LOL

Dur dur de redescendre sur terre après cette fabuleuse soirée et les quelques jours en compagnie de nanas fantastiques..
Pourtant, la soirée fut tellement magique, irréelle et surprenante, que je me dois d'écrire tout ça très rapidement de peur d'en oublier le moindre détail..

Tout commence mercredi matin, 9h45, lorsque nous (Vitaamine, Lena, Lenista, et Julie, une amie à moi, arrivées précédemment) récupérons Béné à la gare d'Aix en Provence.
Le temps d'un câlin, je laisse les filles s'entasser dans la voiture de Lena, et les escorte jusque sur l'autoroute : eh oui, moi, le Gaou, ce ne sera pas pour tout de suite, mon vilain patron n'ayant pas consenti à me laisser ma journée..
C'est donc à 10h que je les vois toutes les 5 partir à vive allure, vers le lieu magique où se déroulera la concert, et je dois avouer que j'ai eu du mal à ne pas craquer à ce moment-là..
Toute la matinée, tout l'après-midi, au travail, mes pensées ne seront tournées que vers mes amis, mon téléphone sonnant au rythme des messages et appels pour me tenir au courant : avancée de la file d'attente, arrivée de Ben, Fred et Anita, Bruno (Sleepless Boy) et de Caro (Soleare), sprint pour le premier rang, le premier rang effectif, encouragements..

Et puis, la délivrance : 19h20, ma supérieure m'autorise à partir 40 minutes en avance (champagne !) !
A ce moment-là, une situation géographique s'impose : Aix - Gaou : 80km, 1h15 de route à peu près.
C'est donc le moment : commando (oui j'en ai au moins un par concert !) : je cours comme jamais pour rejoindre ma voiture (moi aussi j'ai eu mon sprint), démarre au quart de tour (haha), et rallie Six-Fours en un temps record.
Je retrouve mon papa qui s'est aimablement proposé de m'accompagner sur les derniers kilomètres pour aller plus vite et ne pas m'encombrer de la voiture, me change en vitesse dans la voiture (en soutif en plein centre-ville, haha), et là, c'est le drame : bouchons à l'entrée de la presqu'île..
Une déviation est mise en place, je suis obligée de descendre de la voiture, et d'attendre une navette mise en place spécialement pour l'occasion.. Une première navette, blindée passe devant moi, sans s'arrêter.
Je vois des dizaines et des dizaines de gens passer, tous se rendant au concert, telle une procession, et moi attendre désesperemment cette foutue navette.
Miracle, elle arrive enfin, je me place de façon à descendre la première..
10 minutes plus tard, j'arrive à l'entrée, et là, second drame : des centaines de personnes attendent de pouvoir entrer, j'entends Yodelice qui commence son set, le téléphone vibre, les copains me réclament.. Je prends mon mal en patience, et lorsque j'arrive ENFIN à passer les grilles, re-sprint pour arriver jusqu'à la scène..
En voyant le monde, une foule pas possible, un instant, un infime instant, j'ai peur de ne pas pouvoir rejoindre les copains, plus personne ne répond au téléphone, pas moyen de me passer Bruno qui s'était aimablement proposé de faire mon chéri d'un soir (merciii mdr), je sais à peu près où ils sont situés, mais la foule me terrorise..
Puis, je me reprends, et me remets en mode : commando !
Je contourne la foule pour arriver du côté cuivres, moins bondés, plus entrepends ma séquence doublage - bousculade - énervement - grognements, et enfin, ô miracle, délivrance, j'aperçois Lena de dos !
Après avoir traversé toute une foule de gens grognons, irrités de se faire doubler, je suis plus que ravie de voir tous ces visages amis, et sincèrement heureux de me voir arriver à leur côtés, car il faut le dire, c'était pas gagné !!! :coeur: :coeur: :coeur:

C'est alors que la soirée de rêve, peut, pour moi commencer : je suis parmi mes amis, au premier rang, Yodélice c'est finalement pas si mal, et puis Lenny ne va pas tarder à entrer en scène..
Le temps de s'équiper : bouchons d'oreille, glowsticks (bracelets lumineux), pancartes, le temps d'avaler un pain au chocolat et de vider la bouteille d'eau de Maxim Nucci (groupie d'un instant), de se faire filmer et prendre en photo par divers médias, et ça y est, les TAC TAC se font entendre !
L'excitation est pour moi à son maximum à ce moment-là, je n'attends qu'une chose, chanter (hurler ?), danser, et vivre une dernière fois un concert LLR20(09) !

Les musiciens entrent en scène, puis Lenny, et c'est parti pour 2h de bonheur :love:
Set-list habituelle, sans Mr Cab Driver, mais avec un Believe juste sublime, une fin sublime :coeur:
Je vis vraiment à fond ces instants (paraît que ça s'est entendu :ble: ?), au côté de mes amis, nous vivons vraiment tous ces moments à l'unisson, les mains se joignent, Lenny approuve d'un sourire, nous remercie "Thanks to the French Board for always being here" (je crois), nous sourit tout le long du show, tout comme Harold, Tony que nous réussissons à faire rire, Franklin qui se lèvera à un moment pour que nous puissions le saluer comme il se doit, je pense avoir rarement autant vécu à fond un concert..
Un superbe Billie Jean repris en choeur par toute l'île, un I Belong to You orgasmique :love:, un Let Love Rule qui n'en finit plus et qui nous fait nous égosiller, une photo gros plan pour moi et mon amie Julie qui sera je l'imagine très sûrement CATASTROPHIQUE, en bref, un concert riche en émotions..

Puis, les lumières se rallument définitivement, je pense qu'à cet instant, nous sommes déjà les plus heureux du monde..
Le temps de papoter, de faire des bisous et des câlins aux copines et à ceux que je n'avais pas vus, nous nous mettons en route pour la pêche aux informations..
Fred part en backstage à la recherche du groupe, mais revient bredouille, apparemment, Lenny et Craig auraient filé vite fait une fois le concert parti, mais nous ne désespérons pas de voir Harold ou d'autres musiciens..
Au bout de plusieurs minutes, la troupe se sépare en deux, et tandis que nous restons proche des palissades, l'autre moitié part au ravitaillement
Et c'est alors que sort George, tout tranquille, qui s'arrête pour nous parler, tout adorable qu'il est, un verre de boisson à la main : pendant que Val et Clem entament la conversation, je pars vite vite vite chercher les copains, en toute discrétion pour ne pas risquer l'émeute, mais à dire vrai, personne ne semble connaître autre que Lenny, c'est dont en -presque- toute tranquilité que nous papotons avec le virtuose du clavier..
Presque, car, un concert n'est rien sans son boulet, une bénévole commence à harceler George dans un anglais pitoyable pour lui faire signer une pétition..
Puis une deuxième rapplique, réclamant à corps perdu une dernière signature, que je m'empresse de lui signer pour la faire partir (bouuuuuh pas bien ! )..
Puis, George s'en va rejoindre les bus, traversant la foule sans aucun problème, personne ne s'intéressant à lui.. S'ils savaient..

Puis nous patientons espérant voir Harold ou Franklin, mais rien ne se passe, alors nous décidons de nous diriger vers les bus, quand l'un de nous aperçoit Harold, qui nous aperçoit en même temps !
Les vigiles tentent de nous empêcher de passer, mais que pouvaient-ils faire face à un French Board en exaltation face à son saxophoniste adoré ?
Harold vient à notre secours, exhorte la sécurité à nous laisser passer, et c'est ainsi que se produit l'un des moments irréels de la soirée :coeur:
Nous escortons notre saxo jusqu'au bus, fendant la foule qui, à part quelques applaudissements polis, ne prête là non plus aucune attention au musicien !
Je cours derrière Fred et Ben, mais foule oblige, nous nous retrouvons vite éloignés des autres, Harold est une vraie flèche !!!
Troisième sprint de la journée pour moi quand les copains nous guident à la voix en nous criant de passer derrière les barrières pour rejoindre le bus !
Je cours, dépasse Ben, dépasse une deuxième personne et me stoppe net en me rendant compte qu'il s'agit de Tony ! J'en fais alors part à Ben, toute choquée que j'étais
Harold nous fait monter dans le salon du bus, pour parler tranquillement, mais finalement, chaleur insoutenable, nous ressortons, lorsque nous tombons sur Franklin !!!
Olala celui-là, un amouuuuuuur :coeur:, il nous fait des bisous à la file, j'en profite pour lui faire un câlin et le remercier pour le show.. On en mangerait de ce doudou là dis donc ! :coeur:
Dehors, j'ai l'opportunité de discuter avec Matthieu, que je félicite pour les chorégraphies lorsqu'il m'apprend que c'est lui qui les "créée"
Puis vient Fabien, Fabien et son solo magnifique sur Flower Child qui me transporte à chaque fois..
Le temps de photos (moi trop timide qui n'ai pas osé en demander à autre qu'Harold :rolleyes: ), d'un groooooos câlin à Harold et d'apercevoir Franklin torse nu dans le bus, nous quittons le bus, non sans acclamer une dernière fois le bus en leur faisant une haie d'honneur

A ce moment-là, je crois qu'aucun mot n'est utile, il nous suffit de nous regarder pour se rendre compte que nous avons vécu une soirée de folie..
La troupe se sépare au bout de plusieurs minutes.. Je tiens à tous vous remercier pour cette soirée d'ailleurs, qui n'aurait jamais été aussi belle sans vous, Fred et Anita, Ben, Caro, Bruno, Val, Clem, Béné, Lobna, ma Julie si un jour elle s'inscrit ici, vous êtes tous dans mon coeur :coeur:, tout comme vous tous sur le forum qui n'étaient pas présent physiquement, j'espère que vous avez pu en profiter au maximum à travers les appels

Nous (les filles) repartons en voiture, et Lena m'amène récupérer la mienne, où je monte accompagnée de Julie et Béné..
C'est parti pour un convoi jusqu'à Aix en Provence..
Bien vite, nous nous perdons plus ou moins de vue, trop vite ou pas assez, résultat, plus de Lena-Lobna-Clem à l'horizon..
Et nécessité pour moi de m'arrêter faire l'essence, obligée de sortir à la prochaine station, qui, clin d'oeil perso, est située dans la ville de mes parents.. :ble:

Coupure de contact, je lève la tête pour sortir de la voiture, et vois un homme blond en treillis passer au loin, rentrer dans la cabine..
" Euh, les filles, putain je crois que c'est le mec du bus là-bas"
" Hein, mais non t'es sûre ? Sérieux ? "
Euh bah ouais, je l'avais remarqué plus tôt sur le parking..
Oh, une silhouette connue qui le suit.. !!
" PUNAISE LES FILLES REGARDEZ C'EST TONYYYYY "
D'un seul geste, on tourne la tête vers la droite, pour apercevoir le bus, et Tony qui s'approche, me reconnait, et tout souriant engage la conversation :O
Je dois avouer qu'à ce moment-là, c'est tellement inattendu, surprenant, irréel, que je ne comprends absolument rien à ce qu'il me dit, les filles sont en train de sortir de la voiture, je lui réponds en bafouillant ce que je peux..
Puis, malgré tout, je fais mon essence, galère à ouvrir mon réservoir, le remplit comme je peux, et m'avance pour payer..
Quand sort Harold, tout sourire et les bras grand ouverts lorsqu'il nous aperçoit
Je lui assure que "I'm not following you I promise ", puis laisse les filles lui parler pendant que je vais régler mon sansplomb..
Devant moi à la caisse, le chauffeur blond qui met 548 euros d'essence !!, derrière moi, Tony et Michael qui attendent patiemment leur tour, je suis juste, dans un autre monde !
Je peine à garder mon sérieux lorsque le vendeur tente une drague digne d'une caméra cachée, et sort bien vite rejoindre les filles et Harold dehors, quand Tony nous rejoint, refourguant le sac plastique à Michael
On papote 5 minutes, je leur explique qu'on les suivait absolument pas sur l'autoroute et que c'est un superbe hasard, Harold qui me répond "But you can follow us, we want to" :coeur:, ce à quoi je lui réponds que je voudrais bien mais que Carhaix is too far away from my home !
Je leur dis que pour la prochaine tournée, ils DOIVENT louer un bus pour nous y mettre tous dedans, et qu'on les suivrait jusqu'au bout du monde, ils avaient l'air ravis et emballés pour l'idée
J'en profite pour glisser à Tony que c'est un super bassiste et qu'il a assuré, il me répond "Thank You" en me faisant un bisou-câlin :O (Moment irréel numéro 1526845875) !
Rebisou à Harold, et vient le moment de les quitter pour de bon cette fois, Harold avait l'air de vouloir nous emmener avec lui, Tony de continuer à papoter :love:
Petit regret de pas avoir pris de photo, mais mon pote quelle soirée :O :O :O

Cela va sans dire que j'ai gardé le ticket de la station service

Hop, il est temps de se remettre en route et de rattraper les filles qui malheureusement n'ont pas pu nous rejoindre (sur l'autoroute, plutôt difficile :rolleyes: ), et une fois rentrée, impossible de se coucher, je pense qu'on a parlé et reparlé de la soirée pendant bien 2h l'air de rien, avant d'aller nous coucher les yeux plein d'étoiles et la tête pleines de rêves :coeur:

Superbes tes photos !!!! Béné a mis les siennes sur faceb qd à moi je m'y colle demain ou dim avt de partir en vac, en revanche elles seront dispo sur faceb egalement car je ne sais pas comment on fait pr les poster ici enfin je n'ai jamais essayé, je laisserai faire les membres du fofo amis avc moi sur fb........ :P

super CR Emilia !
Quelle fin de soirée incroyable ! De quoi donner envie de faire le plein de sa voiture plus souvent… ;-)
Cool pour vous ! Trop content de cette fin de tournée irréelle…

on va en faire des beaux rêves pendant quelques temps ! Mais que l'attente risque d'être longue jusqu'à une prochaine tournée française… Mieux vaut ne pas y penser…

:love: Rolalaaa merci pour ce CR !!!Moi je veux bien faire la tournée dans un bus spécial french board!!!! :P

Ahh et pour infos sur ce qui avait été dit plus tot pour Franklin et le dodo dans le bus...j'ai pas pu m'empecher de poser la question à Carca :eheh: a priori elles sont petites en taille mais apparement serait faites tout en longueur et çà ne poserais aucun soucis pour l'ami Franklin...doit yavoir une trappe cachée alors parce qu'a Toulouse çà m'avait bien choquée aussi ^^

Merci Emilie de nous faire revivre tous ces moments magiques, plein d'emotions :coeur: :love:
Vous me manquez tous !!!!!!!!!

ah ce que je vois, personne n'a sommeil ce soir !
Bon, j'suis en train d'écrire encore, mais des messages tombent toutes les 5 mn… ;-)

Trop hâte que les photos du Gaou tombent sur le FB de LK…

CR n°4

Zoom sur…
[large]Craig Ross, de l’ombre à la lumière[/large][large][/large]

Led Zeppelin avait Robert Plant, les Guns’n’Roses avaient Slash. Comme tout grand rocker qui se respecte, Lenny Kravitz, lui aussi, a su s’entourer d’excellents musiciens. Il a ainsi la chance d’évoluer aux côtés d’un “guitar hero” au talent tout simplement sidérant : Craig Ross. Portrait d’un homme simple qui devient un terrestre extra (ou l’inverse) dès lors que ses doigts se mettent en action…[large][/large]

Avec son look assez passe-partout quasiment inchangé depuis 1993 (jean moulant, chemise à carreaux, basket en toile), Craig Ross est l’anti-thèse de la rock star « vestimentaire » où chaque détail compte. Le côté “bling-bling”, c’est pas son truc. Discret (malgré une chevelure impressionnante, mais c’est sans doute pour mieux se cacher derrière…), voire timide, il reste dans l’ombre de son leader et mentor, Lenny, jusqu’à ce que sur une intonation de la voix ou un bref signal, il comprend que c’est à lui de jouer et dès lors tout change. Radicalement. Tel un diable sorti de sa boîte, Craig Ross retient soudain toute l’attention, il quitte sa position légèrement en retrait sur la scène pour rentrer dans la lumière. Le show peut commencer. Le monde peut bien s’écrouler autour de nous, on n’en a plus rien à faire : rien ne compte plus que de l’écouter caresser ses cordes avec ses “goldfingers” pendant des solos aussi interminables qu’époustouflants, magiques. « I’ll be waiting », « Dancin’ till dawn », « AYGGMY », « Always on the run » : la liste exhaustive de ses chefs d’œuvre instrumentaux serait ici trop longue. Une chose est sûre, chacun de ces bijoux témoigne de la maestria du garçon. Comment ne pas rester sans voix et admiratif face à une telle dextérité, une telle résistance et surtout une telle virtuosité avec un bout de bois entre les mains ?! Autant de moments d’éternité, sans cesse renouvelés, concerts après concerts, tournées après tournées. Cela fait quinze ans qu’il joue les plus grands tubes de Lenny et personne ne s’en lasse. Avec lui, chaque chanson redevient unique.

À tel point que Craig Ross fait figure de « lieutenant » de Lenny, une sorte d’alter ego incontournable et indispensable.
La preuve ? Pendant que Lenny prend son bain de foule habituel dans la fosse, le public le réclame à son tour. « Craig, come with us ! ». Dans son coin, il entend, semble surpris. Je me trompe peut-être, mais j’ai eu le sentiment que l’envie d’y aller a dû le tenailler fermement avant qu’il ne se ravise au dernier moment. Allez savoir pourquoi ?! En tout cas, il avait enlevé sa guitare… Maudite timidité !


Complice avec le public

Timide certes, mais complice avec le public, et notamment les fans du French Board, il n’y a pas de doute. Il suffit de le voir venir jouer sous le nez des fans identifiés pour s’en rendre compte : il donne tout et plus encore… Comme s’il ne jouait que pour eux. Ce qui ne l’empêche pas de se moquer d’eux gentiment parfois...
Un exemple ? Mercredi soir, il ramasse par terre l’écharpe que Lenny a laissé tomber, puis se tourne, hilare, vers la fosse avec l’air de dire : « ça vous intéresse ça ? ». Hurlements stridents dans les premiers rangs, bien sûr !!! Pas de bol, il la gardera pour la rendre à son propriétaire… non sans avoir envoyé un clin d’œil à la foule. Du grand art…

Qui sait combien de vocations de guitaristes sont liées aux performances sur scène de Craig Ross ? Ce 15 juillet, nous étions sans doute 8000 à tenter de l’imiter avec une guitare imaginaire entre nos doigts…
Au moment de conclure ce zoom, j’entends dans mon casque les premières mesures du solo stratosphérique de Craig sur « I’ll be waiting » de Zürich. Comme une invitation à ouvrir grande mes oreilles, à ne plus faire de bruit pour apprécier tout simplement ce divin nectar dont mes pavillons vont se délecter.

On a souvent coutume de dire qu’une bonne photo en dit bien plus qu’un long texte. Cet adage est aussi valable en musique… Craig Ross en est la preuve. Chapeau Mister Guitar Hero ! Et Merci…

juste magnifique...Rien à dire de +!!Merci!!:pleur:

Je me demandais bien quelle était cette dernière partie de ton CR Bruno, mais là, je dois juste dire : Merci, à toi, et surtout au grand Mr Craig Ross pour toutes ces foutues émotions qu'il nous procure à chaque fois.. ♥

magnifique hommage à Craig Ross ...quelle plume Sleepless !!!
Quant à toi Emilia , génial ce CR , l'impression d'être avec toi à chaque instant !!!
Tu l'avais mérité ton concert ( départ tardif , embouteillage , rejoindre les copains devant la scène ...) et puis la station service , trop fort , trop fort :ton: .......ouiiiiiiiiiiiiiiiii on le veut le bus pour suivre la tournée yeah yeah yeahhhhhhhhhhhhh
:coeur: :coeur: :coeur:

salut les ami-e-s, j'avais juste oublié de rajouter à la fin : "to be continued…"

LLR !

Ahhh Emilia, trop bien ton CR riche en émotions :love::love: . Ca a dû vraiment être dur pour toi lorsqu'on s'est séparées sur l'autoroute :pleur: , toi vers ton travail et nous vers Six-Fours!!! Mais tu as toujours été avec nous par la pensée ma belle :clic: !!! Je me sens de moins en moins à la hauteur du coup moi, avec tous vos CR tellement bien écrits, entre Bruno, notre journaliste attitré (ravie de cette rnecontre au passage !!), Emilia...Je pars travailler, je ferai ensuite de mon mieux :arg: !

merci pour tous ces CR fabuleux!! ça fait vraiment regretter de ne pas avoir été avec vous :pleur:
Euhh... émilia... as-tu pensé a jouer au loto parce que je crois que t'es en veine en ce moment!!!
Quel moment cette rencontre fortuite a la station essence!! truc de ouf!

Bruno, encore une suite ? Ouiiiii moi j'en redemande !!!
Merci à tous en tout cas, et Val, chaque CR est différent, moi je veux revivre ce concert encore et encore, allez-y, faites vos CR les filles, s'il vous plait :coeur:
Nathalie, je n'y ai pas pensé, mais bon, je vais y réfléchir

Je dois vraiment dire que j'ai toujours pas réalisé, je casse les pieds de mon entourage, d'ailleurs ce matin j'ai obligé mon père à passer par la-dite station essence, hum :rolleyes:

Rahlalalal je vais jamais m en remettre!!!!!!
je suis au taf et j ai du monde alors ...des que je peux, je m y colle!!!!
ouhhhhhhhhhhhhhh vous me manquez tous!!!!!!!!!!!

:youyou:Salut à tous,

j'étais au Gaou, alors je me lance.

Inutile de s'appesantir sur le cadre idyllique de la presqu'île. Des pins, la mer, un bon gros cagnard, une énorme scène : tous les ingrédients sont réunis pour un bon show, à plus forte raison lorsque le performer se nomme Lenny Kravitz : jouer en plein air, quoi de mieux pour un adepte des grands messes 70's ? J'avais lu, voici bien longtemps, un article de Rock & Folk titré : "Dans sa tête, il passe à Woodstock". Un brin ironique, la sentence ne se départit pas d'une certaine vérité, comme je n'allais pas tarder à le constater.

Après des heures vainement passées à chercher un morceau de rocher ombragé, nous avons enfin pu, ma copine et moi, converger vers l'entrée du pont. J'aime, lors d'un concert, observer les dégaines alentours. Ici, l'éclectisme domine, de la cinquantenaire soixantuidarde aux hippies en goguette, en passant par de jeunes cadres dynamiques, des styles passe-partout, et même quelques lascars en provenance des quartiers nords de Marseille. Kravitz brasse un public large, pour le meilleur (de son compte en banque), et, parfois, le pire (d'un concert).

La première partie, certes sympathique pour le mimétisme kravitzien du chanteur, m'a tout de même passablement gonflé. La faute à une sono catastrophique - les paroles étaient-elles en anglais, en français, en patois provençal ? -, et à mon impatience, j'en conviens. Je me suis tout de même amusé de l'allure fusionnesque d'un bassiste plutôt efficace, dont la chevelure abondante révéla, avec leur dernier titre, un potentiel d'head banger brimé jusqu'alors. Passons sur la perte de baguette du batteur et quelques approximations dans la mise en place pour reconnaître au quatuor une générosité que n'aurait pas manqué d'apprécier Raymond Domenech.

Yodelice m'a autrement convaincu. Avec leur improbable look d'hommes du bayou sous acide, ces trois musiciens nous ont assené un audacieux mélange de folk, de rock, mâtiné de country bien mis en valeur par des compos évidentes et une voix aussi puissante que subtile. Par moment, les ineffables Culs Trempés habitaient leurs intros rocailleuses. Sans batterie digne de ce nom, mais dotés d'instruments très roots, le groupe a su créer une véritable ambiance, voire une connexion avec un public qui, si l'on excepte son fan club massé à droite de la scène, n'était pas là pour lui. Grosse ovation, fruit de la performance musicale, mais aussi de l'imminence du show de "Mr Kravitz".

Les roadies annoncent la couleur : un triplé de gros barbus tous droit sortis de "Almost Famous" (ou d'un tribute band des ZZ tops, au choix), installe un matos impressionnant avec une fausse nonchalance. Un piano de cristal, des percus, une énorme batterie, un mur d'amplis Fender, des grattes vintage à foison, un set de claviers, jusqu'alors censurés par de grosses bâches noires, annoncent la couleur. La foule s'impatiente, des "Lenny, Lenny, Lenny", empesés d'accent méridional, fusent de part-et d'autre de la clairière. Après 30 trop grosses minutes, de vieux écrans parsemant la scène se mettent à clignoter, à craquer, à disjoncter, la clameur monte, et, tels des mercenaires du rock, les zicos prennent place. Kravitz déboule, bombe le torse, une énorme écharpe autour du cou et des Mirrors sur les yeux. Gros son de wahwah assailli par une grosse caisse titanesque, surlignée de grasses notes de basses : Freedom Train. Le son est monumental, colossal, au-delà de mes attentes. Mieux, Kravitz prends son pied. Un pied communicatif. Le titre paraît taillé pour le live et les variations infinies que lui impose la dextérités des musiciens. "Bring it On" est enchaîné, sans répit aucun. Là encore, la chanson prend une autre dimension. Attendu, le solo de Ross déchire tout. Sorte de sosie d'un Noel Redding autorisé à transcender la six cordes, le guitariste sidère. Ses attaques de manche ne se départissent jamais d'une inspiration seventies bienvenue, prêtes à déclencher la furie de l'assistance.

La suite se passe entre de bien rares effluves cannabiques et un passage en revue des classiques du sieur Kravitz, enrichis de jams à rallonge, parfois, un peu trop. Mais après tout, le chanteur court après les clichés du rock'n'roll, avec succès. Ne nous étonnons donc pas de le voir étirer jusqu'à plus soif des riffs ultra percutants, faire chanter une foule plus ou moins réactive, le tout en n'omettant pas de détremper à grosses gouttes une veste dont le port masochiste, en cette moiteur estivale, ne lasse pas d'étonner. Car Kravitz est, on l'a dit et redit, une bête de scène comme on n'en fait plus, un showman par excellence, une authentique rock star. Point barre.

Doté d'un bel organe (sa voix, bien sûr, et non ce que quelques groupies auront vainement (?) tenté de découvrir), Kravitz sait ne pas en abuser, pour mieux la mettre au service de ses chansons, toutes admirablement jouées. Un condensé de ce que le rock, la pop, la soul, le funk, voire l'afro-beat, ont fait de mieux, passés à la moulinette personnelle du bonhomme. Mentions spéciales à Always on The Run, Dancin' Till Dawn, avec son touchant hommage au King of Pop, American Woman, sur laquelle Kravitz lui-même assure un mémorable solo, sans oublier Believe, belle à pleurer, et I Belong to You, un rien salace. Le tube des tubes, classique capable de provoquer la chair de poule après des centaines d'écoutes, It Ain't Over til It's Over, fonctionne plus que bien malgré l'ersatz de cordes... On n'allait pas demander au groupe de se pointer avec une section de violons... Et là encore, une pure sensation de bien-être m'envahit, par vagues, à chaque accord cristallin en pure osmose avec la basse.
Au chapitre des temps morts, une séance photo dénuée de fond sonore particulièrement lassante pour le public situé à plus de 5 mètres de la scène, et un solo spécial pause pipi-bière-roulage à la remorque de I'll Be Waiting : virtuose, peut-être trop, rock'n'roll, assurément.

Je passerai sur le comportement scandaleux de spectateurs si pressés de regagner leur caisse qu'ils en louperont le premier, et surtout le second rappel, et l'impressionnante proportion d'habitués du Vélodrome, prompts à entonner des chants de stade pour précipiter le retour sur scène de "Léééééénny", fatche de con. Exaucés, ils ignorent le sens à donner à la Flying V qu'arbore soudain le chanteur-guitariste-clavier-bassiste du soir. On ne saurait leur en vouloir. Are You Gonna Go My Way, dans une version des plus concises, ultra péchue et sursaturée, mettra tout le monde d'accord. Heureusement pour leurs tympans, les pépés et les mémés avaient pris la poudre d'escampette quelques minutes auparavant...

Au final, un excellent concert, l'un des meilleurs vus cette années, avec l'envie certaine de remettre ça au plus vite, et les regrets éternels d'avoir raté Nîmes et le Dôme...

salut Bonzo, merci pour ton CR plein de vécu et de subjectivité. N'oublie pas d'aller te présenter dans la rubrique "membres".

Sleepless boy écrit: salut Bonzo, merci pour ton CR plein de vécu et de subjectivité. N'oublie pas d'aller te présenter dans la rubrique "membres".

Salut Sleepless. Pour la présentation, c'est fait;)